LE DÉPARTEMENT DE RISARALDA

PEREIRA

Le département de Risaralda

Risaralda couvre 4 014 km2, à peine 3.3% de tout le territoire colombien, avec une population de prés de 1 million d'habitants, à 88% citadins. Le département est bordé au nord par Antioquia et Caldas et au sud par les départements de Quindío et de Valle del Cauca. Il est limité à l'est par Caldas et Tolima et à l'ouest par le Chocó. Les cendres volcaniques de son sol le rendent d'une exceptionnelle fertilité, alors que le département est baigné par de nombreux fleuves et leurs affluents, dont le Río Risaralda, le Río Otun, le Río La Vieja, le Río Cauca et le Río Barbas. Le département offre un climat varié allant de la chaleur humide du bas de la vallée, au climat froid de la zone supérieure andine. Il bénéficie d'une température moyenne annuelle de 21oC avec deux périodes de pluies, d'avril à juin et de septembre à novembre.

Reroupant 14 municipalités, soit Apia, Balboa, Belén de Umbría, Dos Quebradas, Guática, La Celía, La Virginia, Marsella, Mistrató, Pueblo Rico, Quinchía, Santa Rosa de Cabral, Sanctuario et la capitale, Pereira, Risaralda est desservi par un réseau routier bien développé qui permet facilement de communiquer entre elles. Et Risaralda s'enorgueillit de la concertation qui existe entre le gouvernement du département, les corporations commerciales et industrielles et les centres éducatifs qui favorisent le travail et le progrès.

Pereira

Établie au centre d'une petite vallée de la Cordillère centrale à quelque 1 400 m au-dessus du niveau de la mer, et baignée par le Río Otun, la capitale du département de Risaralda, Pereira, s'étend sur 609 km2 et compte quelque 500 000 habitants reconnus pour leur amabilité, leur sens de l'entreprise et leur ingéniosité.

Un peu d'histoire

Son histoire a débuté à une époque lointaine, alors que les orfèvres de la tribu des Quimbayas imposèrent chez les autres peuples, et pendant de nombreuses générations, une technique plus évoluée.

Quelques années après la découverte, le maréchal Jorge Robledo fonda dans la région, en 1541, une petite agglomération qu'il nomma Cartago. À la suite de nombreuses altercations avec les Amérindiens, il déménagea la ville sur les rives du Río La Vieja en 1691, où elle se trouve encore aujourd'hui. Ainsi s'écoulèrent quelque 150 ans avant qu'un certain Francisco Pereira Martinez décide de faire revivre l'emplacement de la cité perdue. Cependant, il mourut avant de réaliser son rêve, et c'est un ami de celui-ci, le prêtre Remigio Antonlo Canarte, qui concrétisa son idée. Avec un groupe d'hommes, il pénétra sur ce qui est aujourd'hui la Plaza Bolívar pour y célébrer une messe le 30 août 1863.

Pereira aujourd'hui

Tout en étant une cité intermédiaire, Pereira se présente aujourd'hui comme l'un des principaux centres urbains de la Colombie. La capitale du département ne compte pas moins de huit universités, à savoir la Universidad Tecnológica Pereira, la Universidad Católica Popular de Risaralda, la Universidad Cooperativa, la Universidad Libre, la Universidad Antonio Nariño, la Universidad del Area Andina, la Universidad de Santo Tomás et le Seccional de EAFIT. Ses principales industries sont les aliments — poulet, café et boissons —, les textiles — vêtements de qualité et cuir—, le bois, incluant les meubles et le papier, la métallurgie, la machinerie lourde et les équipements connexes.

Pereira, vue panoramique.

Pereira est une ville dynamique, et il faut déambuler au centre-ville pour s'en rendre compte, alors qu'il y a des bouchons de circulation même sur les trottoirs dès la sortie des bureaux, de 16 h à 19 h. Pereira est une ville paisible, et l'on peut s'y promener partout sans difficulté, avec un minimum de prudence.

Pereira, qui forme une région métropolitaine avec les municipalités de Dosquebaras et La Virginia, est une ville récente. Bourgeoise et un peu guindée, elle se distingue plus par ses monuments, ses murales, ses rues piétonnières (la Calle 28 entre les Carreras 7 et 8 où l'on trouve des artisans qui travaillent sur place le cuir et le métal et qui confectionnent des vêtements de laine des bijoux et des breloques; la Calle 27 aussi entre les Carreras 7 et 8; la Calle 18 toujours entre les Carreras 7 et 8 entre autres) et ses parcs que par ses édifices neufs sans distinction particulière. Sympathiques aussi (Calle 19 entre les Carreras 9 et 10) ces écrivains publics installés sur le trottoir avec leur machine à écrire qui, pour quelques pesos, rédigent une lettre d'amour ou une mise en demeure au (à) la bien-aimé(e), au courtier d'assurances, au garagiste, etc.

Monuments, bustes, sculptures et murales

Perreira est reconnue pour ses nombreux monuments et bustes érigés en l'honneur des fondateurs de la patrie ou abordant d'autres thèmes selon l'inspiration des artistes. On peut aussi en admirer sur la Plaza Bolívar, au centre-ville. Certaines œuvres sont à ne pas manquer :

Les monuments

El Bolívar Desnudo, un bronze spectaculaire du sculpteur Rodrigo Arenas Betancur, le même artiste provocateur à qui l'on doit le Cóndor Bolívar de la Plaza Bolívar de Manizales et le bronze du Centro Administrativo La Alpujarra de Medellín;

El Monumento a los Fundadores, (Carrera 13, angle Calle 13) aussi de Rodrigo Arenas Betancur;

El Cristo Sin Cruz, (Av. 30 de Agosto, entre les Calles 49 et 50), ce Christ sans croix toujours de Rodrigo Arenas Betancur, qui a suscité beaucoup de controverse, dans un pays ultra catholique;

La Virgin de la Ofrenda, (Calle 21, angle Carrera 7a) de Leonidas Méndez.

Les bustes

Jorde Eliecer Gaítan (Carrera 4a entre les CalJes 24 et 25), de Alexandra Ariza;

Rafail Uribe Uribe (Lago Rafael Uribe), de Francisco A. Cano,

Benito Juárez (Av. 30 de Agasto,) un don du gouvernement du Mexique.

Oscar Teherán (Calle24 angle Carrera 12,) un don du club Rotary.

Les sculptures

El Argaunauta (Calle 19, entre les Carreras 6 et 7) de Martín Abad Abad;

Hombre y Progreso 1 (Calle l9, angle Carrera 7a) de Jaime Mejía Jaramillo;

Hombre y Progreso 2 (Calle l9, angle Carrera 7a) de Jaime Mejía Jaramillo;

Colombia (Calle l7, angle Carrera 6a) de Carlos Nicholls; -

El Obelisco (Calle 17, angle Carrera 6a) de Hernado Hoyos;

El Vigia (Calle 17, entre les Carreras 23 et 24) de Carlos Nicholls;

La Bohemia (Av. 14, entre les Carreras 21 et 22) aussi de Carlos Nicholls;

Vendedora de Mango (Carrera 7, entre les Calles 21 et 22) de Jaime Mejía Jaramillo.

SOURCE : Les guides ULYSSE/COLOMBIE

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